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TOUJOURS L’HIVER : EN MODE RÉHABILITATION


L’exceptionnelle poussée printanière cette semaine aura donné une méchante jambette aux stations de ski du Québec qui vivaient déjà un hiver fragile. En l’absence de vraies tempêtes, les stations réussissaient quand même fort bien à maintenir souvent d’étonnantes belles conditions. Les soubresauts de cette semaine les ramènent un peu à la case départ.

 

Chaleurs historiques, perte/diminution de couvert neigeux, écarts draconiens de température dans plusieurs cas allant de +15C à -15’C en moins de 24 heures, vigoureuses rafales de vent entrainant des pannes de courant avec l’impossibilité pour certaines stations de relancer les canons à neige. À l’aube du congé de la relâche, on ne pouvait avoir pire scénario.

 

L’heure est donc à la réhabilitation des domaines skiables. (PHOTO DU HAUT : Webcam Bromont, montagne d'expériences) S’appuyant sur une bonne expertise, les stations de ski vont réussir, mais leur vrai défi sera de combattre le syndrome du « pas de neige en ville – pas de neige en montagne ». Au premier chef, les médias seront aussi au pilori comme l’ennemi no 1, moins enclins à s’éloigner des centres urbains pour se laisser surprendre par d’étonnantes conditions.


Au moins, ils pourront couvrir une compétition de ski en ville ce week-end avec la 2e édition d’APIK, l’événement hivernal et sportif sur la rue Saint-Denis, du 1er au 3 mars 2024.

 

LA SAISON EST LOIN D’ÊTRE TERMINÉE

 

Les 48 prochaines heures (jeudi/vendredi) devraient permettre au climat de se stabiliser à temps pour le week-end. Durant ce temps, plusieurs stations se sont mises en pause de clients pour concentrer leurs efforts dans la reconstruction du terrain de jeu. De toute façon, les skieurs ne seraient pas au rendez-vous, soit au travail ou même victime de panne de courant sans compter des conditions routières aléatoires nourries de poudrerie.

 

Certaines stations s’acharnent quand même pour bien peu de clients, mais espèrent ainsi envoyer le message : "Business as usual".



D'autres ont choisi d'y aller avec des opérations réduites et très minimales.



D’autres, préfèrent fermer complètement pour canaliser toute leur énergie à l’essentiel de réhabiliter la matière première. C’est le cas notamment de la station Le Relais au nord de Québec.



Pour se donner du temps, certaines ne rouvriront pas vendredi, mais samedi.



L’objectif demeure pour plusieurs stations de se rendre à Pâques qui est tôt cette année soit à la charnière de fin mars/ début avril. Malheureusement, sous-outillées en matière de fabrique de neige, certaines stations ont déjà fermé boutique comme Ski St-Raymond à l’ouest de Québec.



Certes il n’y a pas de tempêtes sur le radar, mais d’ici la fin du mois il n’est pas impossible que dame nature nous réserve la traditionnelle « tempête des sucres ».

 

On le redit chaque année, golf et vélo n’arriveront pas plus vite. Alors pourquoi pas maximiser la fin de saison de ski. Si les conditions attendries de neige mouillée/lourde vous rebutent, il y a indéniablement de l’ambiance au bas des pentes où le pichet de bière est aussi bon qu’en terrasse en ville.



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Commentaires (1)

Invité
01 mars

Ouf! Quelle saison pour les propriétaires de stations de ski… Je leur lève mon chapeau et leur souhaite de garder le moral… C’est dans les temps difficiles que l’on devient ingénieux… et que l’on trouve des solutions pour rentabiliser les prochaines saisons. Attendre l’aide des gouvernements n’est pas une solution… L’entreprise privée se doit d’être capable de se tourner sur un 10 cent… d’être ingénieuse, créative… Les entreprises internationales qui vivent des stations de ski tels les fabricants de remontées mécaniques, les fabricants d’équipements de skis, planches à neige, fixations, bottes sont toutes impliquées et doivent aider à la survie des stations de skis car il s’agit également de leur survie… Ces géants doivent aider leurs clients opérateurs de station de ski en leur faisant profiter de spécialistes en développement d’affaire et ce: pour le bien de tous, de toute l’industrie!


En espérant qu’il n’y aura pas de fermeture définitives car sans profit, il n’y a plus de raison de poursuivre des opérations commerciales. Les stations de ski sont des moteurs régionaux qui favorisent les activités en plein air, la santé physique, les rencontres amicales… Je crois que l’exploitation sur 4 saisons deviendra une obligation, pas seulement une option…


Pour ce qui est de la saison actuelle, elle n’est pas terminée tant qu’elle ne sera pas terminée… Il reste au moins 1 mois au calendrier… peut-être plus si on demeure optimiste!


Richard Giguère

Modifié
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