Nous sommes mercredi et le tournoi de 4 jours ne débute que jeudi. Le moment est délibérément choisi afin d’aller scruter le décor d’un événement qu’on appréciera mieux au petit écran. Déjà la table est bien mise et l’infrastructure est impressionnante. Certes, l’allée des « marchands du temple » n’est pas encore active, mais nous pouvons scruter les lieux sans souffrir d’agoraphobie comme lorsque le tsunami d’amateurs envahira le terrain du PGA National de West-Palm-Beach à l’occasion du HONDA CLASSIC.
Parmi les avantages de cette journée préliminaire, notons que contrairement aux jours de tournois, il est permis de faire balader sa lentille de caméra et côtoyer les golfeurs d’une humeur très « relax ». Et ils sont relax à ce point que pour la première fois, contrairement à la règle du port du pantalon long, il leur est permis de porter le bermuda lors de cette « journée d’étude ».
Journée d’évaluation à tous égards, du champ de pratique à l’aire de putting en passant par le parcours qu’ils arpentent seul avec leur caddie et coach ou en quatuor suivi de sa cour.
C’est une ronde laboratoire, où on en profite de façon un peu décousue pour évaluer les verts et les fosses de sable en répétant les coups possibles durant le tournoi.
L’informatisation est très présente dans la mise au point avec un écran au sol pour jauger les élans ou l’alignement des coups roulés tout comme l’essai de divers putters.
Au champ de pratique, les caddies vont choisir le panier de balles correspondant à leur joueur, lesquelles auront été lavées et classées après chaque ramassage.
Journée où les joueurs sont aussi plus affables et se prêtent de bonne guerre aux souhaits des chasseurs d’autographes munis d’un tableau souvenir en vente à la boutique pour $19 US. Il faut entendre les amateurs remercier par leur prénom les golfeurs comme s’ils étaient de la famille. Ce jeune avait déjà amassé 20 signatures, mais peu de signatures de joueurs connus qui pour la plupart brillent par leur absence en raison d’un conflit de tournois récents. (Ci-après Jim Furyk)
Cet événement majeur présente beaucoup d’affinités avec la tenue d’un Grand Prix de Formule 1, où là aussi on ne voit qu’un passage de voitures à la fois tout comme un quatuor à la fois sur un trou donné. Les gradins comportent aussi leurs loges corporatives de grand chic. Les échafauds temporaires sont abriés de façon telle qu’on les croirait permanentes.
Le stationnement visiteur est lointain et aménagé sur un défunt site d’enfouissement végétalisé. Il en coût 10 $ ou GRATUIT pour les propriétaires de véhicules Honda ou Acura. La confortable navette met une vingtaine de minutes à rejoindre le PGA National.
Dans les images du diaporama qui suit ce blogue, vous y verrez quelques clichés d’ambiances glanés ici et là lors d’une visite qui nous fera voir bien différemment un tournoi majeur dont la télé montre rarement l’antichambre.
REMERCIEMENT PARTICULIER à nos bons amis Denyse et Guy Donahue de Magog, comptant parmi les 1,700 bénévoles qui rendent ce tournoi possible et qui ont rendu notre visite si mémorable le 27 février 2019…. et nous avons récidivé en 2020.