Si vous cherchez le récit d’une sortie-ski mémorablement spectaculaire à faire rêver… tournez la page !!! Ce bref récit est celui d’un lundi de début de semaine sans couleur ni saveur, mais étonnamment satisfaisant comme quoi les présomptions sont souvent trompeuses.
La prévision était annonciatrice du retour d’un temps ensoleillé après une absence d’une semaine. Or la réalité fut tout autre. Lumière grise (flat light) et bruine en toile de fond, tout militait pour une sortie-ski qui tombe à l’eau au sens propre et figuré.
Avec mon covoitureur venu me cueillir au petit matin, l’hésitation était manifeste, mais « puisqu’on y est… alors allons-y et on verra. »
Enveloppé d’une aura de pauvre visibilité, le sommet d’Owl’s Head nous a vite contraint au bas de montagne où le terrain d’une neige granuleuse bien damée permettait de skier un peu à l’aveugle sans distinction du relief.
Croyez-le ou non, nous avons enfilé 12 descentes douces que nous n’aurions pu prédire 2h30 plus tôt. Un mercure flirtant avec le 0’C rendait tout de même le temps confortable quoique plus propice à la bruine qui se serait traduite en flocons à 2-3 degrés plus froids.
Ce qui aura fait la différence et qui est inhérente à toutes sorties-ski peu importe les conditions, c’est de skier en compagnie. Aurai-je été seul, la matinée n’aurait pas fait long feu. Skier entre-amis atténue les effets tristounets de conditions aléatoires où les remontées à échanger sont parfois aussi agréables que les descentes.
Finalement, ce fut une belle journée…. sauf pour l’un des 2 chauffeurs d’autocars d’écoliers-skieurs qui a « fossé » compagnie au débarcadère d’Owl’s Head…